Diversität ist eines der zentralen Themen unserer Zeit. Sie durchdringt alle Lebensbereiche unserer Gesellschaften. Das Nachdenken über Diversität reicht von den Naturwissenschaften über die Geschichtswissenschaften, die Gesellschaftswissenschaften, die Philosophie bis zu den Künsten. Diversität ist zudem politisch und emotional beladen. Man denke an gesellschaftliche Minderheiten und ihre Rechte oder an das massive Artensterben unserer Tage. In diesem Buch wird nicht nur über Einzelaspekte von Diversität berichtet, es wird auch eine Synthese versucht. Drei einleitende Kapitel der HerausgeberInnen führen verständlich in komplexe (...) interdisziplinäre Problemzusammenhänge ein. Der Band versammelt 17 Beiträge namhafter Autorinnen und Autoren aus den Bereichen Kunst-, Kultur- und Wissenschaftsgeschichte, Medizin und Gesellschaftstheorie.00. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 269 severally through hearing, tasting, and smelling, so that we should have on our hands five spatially unrelated spaces. He can find no reason for abandoning the spontaneous commonsense conviction that the puffing I hear is that of the locomotive I am looking at, that the chocolate I am tasting is the one I have put in my mouth, that what I am smelling is the rose (...) I am seeing and also perhaps holding; and, to return to Berkeley, that I perceive the surface I am seeing to be the very one that I am touching with my finger. Mr. Armstrong seems to be laying down the basis of a general theory of perception, that no given perception can be reduced to the datum proper to the sense-organ used plus an associate, a guess, or an inference. To turn this negative statement into a positive one, to say what the activity is that grasps more than the presumed datum, and what makes it reliable, is, as the history of the theory of perception makes plain, desperately hard. Far from grumbling at Mr. Armstrong for not having gone forward to this task, I am grateful for his having given us a book that is so intelligent, acute, clear, stimulating, and blessedly concise--one that deserves to be read by anyone interested in Berkeley, or the theory of vision, or the theory of perception generally. T. E. Jzssov Hull, England Studies in the Philosophy of David Hume. A new edition. By Charles W. Hendel. (Indianapolis, New York: The Bobbs-Merrill Co., 1963. 14 x 21. Pp. li + 516.) Cette nouvelle 6dition des Studies a subi d'importants changements non seulement dans sa pr6sentation, mais aussi dans son esprit. Elle nous prouve combien la pens6e d'un homme se d6veloppe sans cesse et s'enrichit. L'interpr&ation d'un philosophe et la pens& m~me du philosophe ont connu et connaissent encore ces transformations. La pens& humaine ne consid~re jamais sa t$che comme achev&. C'est pourquoi nous ne devons jamais cesser d'ftendre le champ de nos &udes philosophiques pour provoquer la naissance de nouvelles comparaisons f&ondes. Nous y passons certes beaucoup de temps, en retour, nous discernons mieux les complexit6s de la nature humaine. Nous savions d6jh qu'il y avait plusieurs Platon, car le progr& de l'homme se poursuivait de dialogue en dialogue; nous savons maintenant qu'il y a plusieurs David Hume, et que le Hume de Kant ou le Hume du dernier siecle, ne peuvent plus 6tre les n6tres. Comme le remarque Charles Hendel, dans son introduction, vingt-cinq annfes ont suffi h renouveler l'interpr&ation que nous donnions de Hume. Aujourd'hui c'est l'imagination qui se forme l'habitude de repr&enter par un seul mot une collection d'id&s semblables et qui nous sugg~re d'user de l'id& de causalit~ pour interpr&er le retour de cons&utions analogues. C'est aussi l'imagination, plus que la raison, qui nous r&~le la probabilit~ d'un &6nement donn6. Hendel nous rapelle aussi que Buder pourrait bien avoir inspir6 ~t Hume l'importance morale de la sympathie, et que l'Alciphron de Berkeley aurait sugg6r6 le Cl~anthe des Dialogues sur la Religion Naturelle. Hendel a 6galement raison d'insister sur l'importance des interpr&ations de Norman Kemp Smith. Cette nouvelle et si 6rudite &ude de Hendel nous fait mieux comprendre ~ la fois les variations des pens6es de Hume, de Kemp Smith et de Hendel lui-m~me. Nous sommes ainsi mieux avertis des difficult6s de l'histoire de la philosophie, dues non seulement au d6veloppement des sciences, mais aussi du progr&s moral et spirituel, sujet h tant de fluctuations dans l'histoire et m~me, ~t une m~me epoque, d'homme h homme. Aussi cette nouvelle ~dition ne manquera pas d'apporter de nouvelles dart& h nombre de ses lecteurs. ANDV.a~ Lotas LEROY Sorbonne... (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:136 HISTORY OF PHILOSOPHY man felt two needs :"the theoretical need for guaranteeing a priori the subsistence of an ethical sphere against the Enlightenment's emphasis on happiness, and the political and practical need for guaranteeing individual freedom against an enlightened absolutism" (p. 71). Owing to this double need, Kant seems to be against himself and consequently the most critical and dialectical interpretation of Kant's thought is opposed to the (...) formalistic absolutism used by the Kantian jurists, who reject the most vital and profound critical philosophy for a metaphysical framework which confuses everything as though all were homogeneous. In fact, what appears more valid in Kant's philosophy is the continuous tension between formalism and dialectics, a tension which, even though it is never definitively overcome in a dialectical sense by Kant himself, nevertheless reveals the need for a legal dialectic rather than a formalism. It shows "the destiny of legal right to cease being a coercive apparatus, and of being transformed into rules for human society taken from civil society" (p. 390). Of course, this dialectical perspective suggests new horizons and also new problems and a wide plan of work. However, I agree with the author that the uncertainties which will inevitably emerge in this work must be met urgently and radically. For we know that "on the other scale-pan there are in fact the raw metaphysics of legal positivism, the conservatism of the jurists, and at best the formalistic, paralyzing ascetics" (p. 390). The merit of Negri's book seems to me to lie above all in the lively problematical tension with which he examines the Kantian thought. Following in the paths of G. Gurwitch, Metzger and Goldmann, as well as of Luk~s' History and Class Consciousness, he appreciates and understands the interpenetration of ethical motivations with the social and cultural environment. This historical and philosophical awareness of problems is particularly lively in the pages where the author notices the begging of principle in Kantian thought; a begging of principle consisting in the fact that "the definition of limit presupposes a limit to the principle itself, but the examination of this presupposition is neglected" (p. 77 ft.). Because of this critical and historical tension, Negri's book can be of great interest to the jurist, the philosopher and the historian. And if this ensues, it is because the conception of legal right which the author seeks to assert throughout his theoretical tension is deep-rooted humanly, dialectically, concretely. It is most needed by those who really want to make of law and right not a formal science but a human science. ANTONELLA GUARALDI Bari, Italy The Narrow Pass: Kierkegaard's Concept of Man. By George Price. (New York, Toronto, London: McGraw-Hill Book Co., 1963. Pp. 5-218.) Selon hombre de ses commentateurs, Kierkegaard seralt un ehrdtien passionnd; pour d'autres, il serait une sorte d'incroyant; pour George Price, nous devrions lui accorder une unitd complexe, unitd de production, qui s'exprime directement par la suite de ses oeuvres, unitd d'intention, une vue religicuse qui repose sur une certaine conception de l'homme, un th~me fondamental aussi qui est au centre des diverses discussions sur le pdchd, la foi, la raison, la morale, la subjectivitd et le "paradoxe", tous ces probl~mes qui paraissent se poser et se reposer sans cesse pour Kierkegaard, toujours de mani~re assez nouvelle. L'homme est i~la fois une synth~se de son corps et de son moi, des causes qui ont d'abord faeonnd son ~tre, et de qu'il y a en lui d'original et qui ne sera jamais rdpdtd, ce que son esprit a fait par un effort crdateur. Et d'abord une premiere remarque pour simplifier les vues de Kierkegaard. II n'y a pas ici de substances conjointes, il n'y a que des dvdnements corporels et spirituels. L'influence de Fichte apparait par l'importance accordde au devenir, un devenir qui se poursuit selon un module et qui reste fragile, si la volontd de se rdaliser ne se maintient pas. L'homme dolt se passionner pour son existence, it dolt devenir lui-m~me. La chute de l... (shrink)

"Ce livre propose une enquête philosophique explorant le rapport à la mort dans nos sociétés. C’est une invitation à penser les liens humains à la fin de la vie. On évoque les liens intimes, mais également les liens sociaux encadrés par la loi. Dans un tel contexte, comment discerner les raisons anciennes et nouvelles convenant au bien de la cité? L’ouvrage s’adresse aux accompagnants en soins palliatifs. Il concerne également toute personne soucieuse pour elle-même et ses proches de réfléchir à (...) son voyage au bout de la vie. Nous sommes mortels, nous le savons et le fil de nos existences provoque des occasions de nous le rappeler. Dans la solitude de mourir s’inscrit l’appel à la compassion. Ainsi, pour les Grecs de l’Antiquité, l’image de la cigogne symbolisait la prise en charge des vieux par les jeunes, un signe de l’amitié politique. L’émergence de la culture palliative est intimement liée aux changements qui ont affecté l’évolution récente de la vie démocratique. Cette culture est née et s’est développée dans des circonstances politiques particulières. À l’observer, on peut déchiffrer certains codes de notre vie civique, ses aspirations, mais aussi ses ambiguïtés. Louis-André Richard propose d’examiner les questions actuelles en compagnie de Platon, d’Aristote, d’Augustin ou de Tocqueville. Grâce à eux, la philosophie, symbolisée par la sagesse de Minerve, est mise à contribution pour explorer la genèse et les métamorphoses de concepts comme la dignité et l’autonomie. Comment se déploie la dynamique de la raison et de la liberté à l’heure de notre mort? Tel est l’enjeu pour les roseaux pensants que nous sommes. Si notre frêle espèce appelle à la sollicitude de la cigogne, elle ne saurait négliger de convoquer aussi la sagesse de Minerve."--Résumé de l'éditeur. (shrink)

Les périodes de confinement sont des moments éprouvants. On a la sensation de perdre nos repères. Nous nous sentons déboussolés. On peut cependant saisir l’occasion de faire le point. Sous le regard de la réflexion philosophique, ce petit livre est une tentative pour éviter de perdre le nord. L’auteur propose de courtes réflexions puisées à même la littérature philosophique. Sans prétention, il s’agit de fournir des pistes rendant intelligibles nos conditions d’êtres confinés.

Forschungen zur verkörperten Intelligenz und zu den symbolischen Vermittlungen des menschlichen Geistes werden bislang zumeist in getrennten Disziplinen betrieben. Die aus der Kulturphilosophie, Kunst- und Bildwissenschaft, Theologie, Medizin, Psychiatrie, Psychologie und Kognitionswissenschaft stammenden Beiträge des Bandes vereint jedoch das gemeinsame Ziel, einen umfassenden Begriff von Verkörperung zu entwickeln, der die Grenzziehung zwischen kulturalistischen und naturalistischen Ansätzen überwindet.

La fable d’Héraklès à la croisée des chemins (Mémorables, II, 1, 21-34), que Xénophon attribue expressément à Prodicos (II, 1, 21), a dernièrement fait l’objet de plusieurs articles (Sansone, Gray, Tordesillas) qui s’efforcent de déterminer si et à quel point la version rapportée par Socrate est fidèle à la version originale de Prodicos. Or on peut aisément montrer que la plupart des thèmes exposés dans l’apologue sont également développés par Socrate ailleurs dans les Mémorables, de sorte qu’il est tentant de (...) considérer que cette version de l’apologue – celle qu’on peut lire en Mem. II, 1, 21-34 – ne doit pas grand-chose à Prodicos dans la mesure où elle a probablement été récrite de fond en comble par Xénophon. (shrink)

This article aims to shed light on both the foundations and the consistency of the position regarding akrasia Xenophon attributes to Socrates in the Memorabilia. As does Plato's Socrates, Xenophon's Socrates maintains that akrasia is impossible in the presence of knowledge. On the other hand, he differs from the platonic Socrates by granting to enkrateia, instead of knowledge, the role of foundation for virtue. If enkrateia is the very condition for acquiring knowledge and virtue, consequently the responsibility for countering akrasia (...) falls to enkrateia. (shrink)

Alors que Xénophon a toujours accordé la plus grande importance à l’ enkrateia (« maîtrise de soi »), l’intérêt de Platon pour cette notion ne se manifeste pas avant, semble-t-il, le Gorgias et il se confirme ensuite dans les dialogues ultérieurs, notamment la République et les Lois. La présente étude cherche à mettre en lumière le lien étroit qui existe, chez Platon, entre la partition de l’âme et la reconnaissance de la pertinence de l’ enkrateia. Aussi longtemps que Platon a (...) considéré que l’âme est homogène et qu’elle consiste essentiellement en la raison, il n’a pas reconnu le bien-fondé et l’utilité de l’ enkrateia, puisque l’exercice de la raison suffit à garantir un comportement vertueux. La réhabilitation de l’ enkrateia suppose que l’âme est constituée d’au moins deux « parties » et que l’une d’elles, les désirs, doit être maîtrisée et contrôlée. (shrink)

La première question que cette étude examine est celle du rôle que le Socrate de Platon et le Socrate de Xénophon reconnaissent à l’ askêsis dans la genèse de la vertu. La question de l’ askêsis débouche à son tour sur une autre question, celle de l’exemplarité de Socrate. Dans la mesure où celui qui s’exerce à la vertu a besoin d’un modèle, il faut également examiner si Platon et Xénophon proposent Socrate comme un modèle digne d’être imité. L’étude qui (...) suit s’inspire de l’approche que j’ai coutume d’appeler l’« exégèse comparative », laquelle consiste à confronter l’une à l’autre, sur un même thème socratique, les positions défendues respectivement par le Socrate de Xénophon et par le Socrate de Platon, afin de mettre en lumière les différences entre leurs positions respectives, la portée de ces différences et, surtout, les raisons qui les sous-tendent. La question du rôle de l’ askêsis dans la genèse de la vertu se prête particulièrement bien à l’exégèse comparative dans la mesure où la question de départ est clairement formulée, en des termes très voisins, dès les premières lignes du Ménon et au début d’un chapitre des Mémorables (III 9). (shrink)

En la obra de Jenofonte, Sócrates es un modelo de virtud a imitar por aquellos que aspiran a adquirir las virtudes que él encarna. La ejemplaridad de Sócrates es entonces esencialmente la de un modelo que se puede imitar. El Sócrates de Platón no ocupa nunca el rol de modelo a imitar por aquellos que aspiran a la virtud, sin duda porque la virtud, para el Sócrates de Platón, no es el fruto del ejercicio (askêsis). Si la virtud consiste esencialmente (...) en un conocimiento, no tiene ninguna utilidad imitar a Sócrates, pues una imitación tal no procura ningún conocimiento. (Traducción de: María Sol Oliva y Graciela Marta Chichi). (shrink)

This chapter contains sections titled: Xenophon and the Socratic Question The Main Differences Between SocratesX and SocratesP SocratesX and Enkrateia Reworking of Socratic Themes on the Basis of Enkrateia Akrasia Enkrateia and Autarkeia One Socrates and Many.

On compte plusieurs études sur la Politeia attribuée à Diogène, mais, sauf erreur de ma part, aucun livre ne lui avait jusqu’à maintenant été consacré, non plus qu’à la pensée politique de Diogène. L’ouvrage passionnant que Suzanne Husson (désormais S. H.) vient d’y consacrer démontre à l’évidence que la pensée politique de Diogène, et des cyniques en général, méritait une étude approfondie. Dans le premier chapitre de l’ouvrage (« Problèmes textuels », p. 21‑45), S. H. se penche sur les prin...

Dans les Refutations sophistiques (sixieme et dernier des traites logiques rassembles sous le titre d'Organon), Aristote analyse et classe les differents types de paralogismes que commettent les sophistes qui s'emploient a refuter leurs interlocuteurs dans le cadre d'un echange dialectique. Assez curieusement, l'erudition contemporaine, qui a pourtant multiplie les etudes sur la dialectique d'Aristote, s'est peu interessee aux Refutations sophistiques, si bien que ce traite peut a bon droit etre tenu pour le parent pauvre de la recherche aristotelicienne. Les plus (...) recents commentaires des Refutations sophistiques remontent en effet a la fin du XIXe siecle. La presente etude, qui offre une longue introduction, une traduction inedite et un commentaire approfondi des Refutations sophistiques, vise a combler une importante lacune et a reveler l'interet d'une oeuvre qui a ete injustement negligee. (shrink)

This collection of papers in epistemic logic is oriented towards applications to game theory and individual decision theory. Most of these papers were presented at the inaugural conference of the LOFT (Logic for the Theory and Games and Decisions) conference series, which took place in 1994 in Marseille. Among the notions dealt with are those of common knowledge and common belief, infinite hierarchies of beliefs and belief spaces, logical omniscience, positive and negative introspection, backward induction and rationalizable equilibria in game (...) theory. (shrink)

This article aims to shed light on both the foundations and the consistency of the position regarding akrasia Xenophon attributes to Socrates in theMemorabilia.As does Plato's Socrates, Xenophon's Socrates maintains thatakrasiais impossible in the presence of knowledge. On the other hand, he differs from the platonic Socrates by granting toenkrateia,instead of knowledge, the role of foundation for virtue. If enkrateia is the very condition for acquiring knowledge and virtue, consequently the responsibility for counteringakrasiafalls toenkrateia.